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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 20:30

Il y avait alors à Montpellier un commerçant qui me vendit une ruche avec un voile, un enfumoir, enfin tout le matériel indispensable. Il était situé en pleine ville, ça se passait dans son garage. Il ouvrait le jeudi car c’était jour de marché et l’on y trouvait toujours plusieurs apiculteurs qui venant s’approvisionner en ruches, cire, pots parlaient de tout pendant des heures. J’aimais à m’y trouver car l’ambiance était fort sympathique.

La ruche de modèle DADANT, m’avait été conseillée car elle demandait moins d’attention. Le « corps », qui est la partie réservée aux abeilles est d’un tiers plus grand que celui de modèle LANGSTROTH.

Les provisions sont donc plus importantes pour l’hiver et il est moins indispensable de les surveiller en leur donnant si nécessaire des nourrissements complémentaires. Par contre, sa dimension en fait une ruche plus lourde et peu utilisée dans la profession.

Ma ruche DADANT prête, nous nous rendîmes un soir avec ma femme et ma fille âgée d’un an pour récupérer notre essaim. L’apiculteur transvasa celui-ci d’une de ses ruches dans la mienne et nous attendîmes quelques minutes afin que toutes les abeilles soient rentrées. Il nous la ferma avec du papier journal, nous n’allions pas très loin et il nous assura que cela était suffisant.

Le voyage nous sembla quand même long et nous pouvions entendre le bruissement des abeilles. Mais nous ne pouvions pas ce jour évaluer le risque encouru car je pense que notre courage était relatif. En cas d’accident par exemple, je n’aurais pas su comment m’y prendre.









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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 21:52

(suite de l’article du 01 Decembre)

Comme chaque fois, le côté administratif avec le compte rendu moral et financier  de ce syndicat se déroula avec une sérieuse attention des participants, un débat suivi puis ce fut l’heure du repas qui eu lieu dans la même salle. J’eus la chance de me retrouver au hasard des tablés, à côté d’un « professionnel » à qui je pus poser de nombreuses questions. Il me proposa de m’initier une journée, à ce contact avec les Abeilles qui ne m’avait pas vraiment réussi jusqu’à ce jour.

Dans l’après midi eu lieu pour clôturer cette journée, une visite de la cave coopérative de ce village avec une dégustation de vin de pays. Quelle journée pour moi de bonheur, même si j’étais sûrement le seul à ne posséder de ruches !

Il fallait que je commence ma propre expérience.

Au Printemps de l’année suivante, je pris contact avec ce « professionnel ». (Ce mot signifie quelqu’un qui vit de son métier ;il y en avait une vingtaine au maximum à cette époque correspondant peut-être à 5% des inscrits et pratiquant l’Apiculture.)

Nous avons visité des ruches, posé des hausses tout un après midi. Le soir de retour à la maison, j’étais fier de raconter à ma femme ces heures de bonheur et de goûter ce premier pot de Miel de Garrigues qu’il m’avait offert à notre retour du rucher pour me remercier de l’avoir aidé. Mais c’est lui qui m’avait apporté de par son expérience, une satisfaction et un bonheur intense.

Plus tard, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de travailler avec d ‘autres Apiculteurs, cela m’a permis d’acquérir ce que l’on appelle l’expérience. Il est  nécessaire de regarder autour de soi, connaître les habitudes des uns et des autres et de faire son propre choix, en prenant ce qui nous semble le meilleur ou le mieux adapté à soi. Toutes les expériences sont utiles à connaître en Apiculture et cela est vrai encore maintenant.

 

Donc ma décision étant prise, mon épouse d’accord, je pris le bottin téléphonique pour chercher à la rubrique Apiculture qui me vendrait mon premier essaim!

Je choisis alors, l’annonce la plus voyante qui me semblait en rapport avec la notoriété de cet Apiculteur. Je pris contact avec elle et son accord m’étant acquis, il ne me restait plus qu’à acheter une ruche vide pour y loger l’essaim commandé









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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 22:09


L'occasion se présente en 1978 avec la rencontre d'un ancien de mon village, Apiculteur passionné, qui me propose de me faire découvrir une ruche. Ma curiosité est comblée, lorsque pour la première fois cette personne m'entraîne vers un essaim sauvage que nous allons capturer. Le test est réussi, ma décision est prise, je veux connaître les Abeilles.

Quelques semaines plus tard, mon épouse rencontre un retraité, Monsieur R., apiculteur lui aussi, elle lui fait part de mes projets. Il accepte de me rencontrer et me propose d'ouvrir des ruches avec lui. Mais là, mon enthousiasme s?émousse vraiment car le contact avec l?Abeille est rude, de très nombreuses piqûres et le plaisir vire au calvaire. Nous transportons deux ruches en voiture sur le Causse du Larzac, à nouveau des piqûres.

Le doute s'installe en moi. Serai-je capable de pouvoir aller au bout de ma décision !

Pourtant ma volonté est forte, je me rends compte aussi que cette personne, handicapée d'un bras, qui refuse mon aide, manque de dextérité dans ses mouvements et ne correspond pas à l'apiculteur idéal. Ces soupçons me seront largement confirmés par la suite par Martin qui comparera le geste de l'Apiculteur à celui de l'ecclésiastique.

Ma première sortie officielle dans ce monde fut cette même année, à l?automne avec l'assemblée Générale des Apiculteurs. Monsieur R., lui-même adhérant me propose de l'accompagner. Elle se déroulait cette année là, à MURVIEL LES BEZIERS, petit village viticole dont le maire était aussi apiculteur. Ce fut pour moi une joie de me retrouver parmi ces gens dont je rêvais de partager leur passion.

Comme chaque fois, le côté administratif avec le compte rendu moral et financier  de ce syndicat se déroula avec une sérieuse attention des participants, un débat suivi puis ce fut l?heure du repas qui eu lieu dans la même salle. J'eus la chance de me retrouver au hasard des tablés, à côté d'un « professionnel » à qui je pus poser de nombreuses questions. Il me proposa de m'initier une journée, à ce contact avec les Abeilles qui ne m?avait pas vraiment réussi jusqu'à ce jour.

Dans l'après midi eu lieu pour clôturer cette journée, une visite de la cave coopérative de ce village avec une dégustation de vin de pays. Quelle journée pour moi de bonheur, même si j'étais sûrement le seul à ne posséder de ruches !

           









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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 00:07
Je vais essayer de vous raconter au fil des jours mon histoire. Mais sachez que cette histoire est celle d'une vie, d'un choix, de méthodes personnelles qui m'ont animées et qui m'animent encore aujourd'hui.

« Quand nous cessons de nous émerveiller, nous arrêtons de croire à la vie »

                                       Michel Bouthot

On m’a souvent demandé comment j’avais pu arriver à l’Apiculture, car cette pratique a tellement de choses mystérieuses qu’il faut  semble t-il y être introduit comme dans une secte.

Et bien pour moi ce n’a pas été le cas, ma curiosité a été suffisante pour que j’y adhère tout seul.

Bien sur j’ai été aidé dans cette tâche par quelques amis par des contacts, des conseils, un essaim récupéré mais l’essentiel c’est moi qui l’ai apporté.

C’est pour cela qu’aujourd’hui je m’inquiète des jeunes qui souvent veulent vivre de l’Apiculture mais sans être animés par cette curiosité de l’Abeille.

Cette activité a depuis toujours vu cohabiter au moins 85 % d’apiculteurs modestes dont les revenus ne sont pas ou presque pris en compte et quelques professionnels. On pouvait trouver entre les deux des pluriactifs   dont les revenus leur permettait de dégager quelques bénéfices.

Vivre d’une passion ce n’est pas facile, souvent ça coûte même….

Le miel n’a jamais été mon but essentiel. C’est d’ailleurs le plus difficile car les récoltes se font en partie aux chaleurs sous des voiles et combinaisons de protection et l’extraction ne présente pas d’intérêt particulier.








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