Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 22:32

Fichier hébergé par Archive-Host.com

Sur les hauteurs de saint Maurice de Navacelles , sur la route du Coulet nous pouvons voir d'un côté le Cirque de Navacelles avec Vissec plus loin et la barre des Cevennes à l'horizon avec l'Aigoual et l'Esperou. Si nous nous tournons sur la droite, les gorges de la Vis qqui serpentent avec tout en bas Ganges.






Partager cet article
Repost0
10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 23:33

Fichier hébergé par Archive-Host.com

Une maison caussenarde au Coulet sur la commune de Saint maurice de Navacelles. De là vous pouvez aller à Saint guilhem à pied en passant par les Natges. Un trés joli hameau à ne pas négliger au milieu des dolmens.



Partager cet article
Repost0
9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 22:29

Collines de la Bayssière ( 3 km ): Une petite promenade à réaliser tranquillement lorsque l'on arrive au Relais des Faïsses avant d'aller au restaurant.

 

Monter le chemin qui longe entre les murettes de Relais des Faïsses.

Il tourne ensuite à droite au niveau de la marre et de son puits-citerne (à G. du chemin) pour rejoindre un chemin bétonné.

Prendre à gauche et continuer à monter par ce chemin qui s’élève au-dessus de la dernière maison ( Beau point de vue sur le plateau du Larzac ).

Le chemin devient pierreux et longe un bois de pins et de cèdres (à d.), puis on arrive sur un petit col avec vue (à g.) sur le plateau et le massif de l’Aigoual.

Prendre hors sentier sur la droite pour arriver progressivement ( moins de 1 km ) sur le sommet de la ligne des collines de Bayssière (769 m) d’où l’on voit le massif de la Séranne ( à l’Est ) et qui domine à l’ouest le village de la Vacquerie.

Redescendre vers le village à travers prairies et terrasses.

On tombe assez rapidement sur un chemin entre murets qui passe devant le moulin en ruine (petite tour) et aboutit au village de la Vacquerie.










Partager cet article
Repost0
9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 21:12

Nous étions allés en vacances dans les Alpes avec ma femme et ma fille qui n’avait qu’un an. Ce n’était pas pour moi, une vraie joie que de partir sinon le plaisir de se retrouver en famille. L’oisiveté ne me convenait pas vraiment et je subissais un peu ces périodes. Cette première année pourtant, m’avait permis de faire connaissance avec l’apiculture de montagne. Au cours de nos promenades nous avons pu souvent rencontrer ruches et ruchers et chaque fois nous avions essayé de nous y approcher voir même de rencontrer l’Apiculteur. De nombreuses photos, gardées au fond d’un tiroir témoignent encore de cette période.

Au retour, ce n’était déjà plus la reprise de mon travail au laboratoire qui me préoccupait mais surtout de retrouver ma ruche. Ce que je fis le dimanche qui suivit. Nous étions vers le 15 août, le temps était encore chaud  et j’avais décidé d’aller m’occuper de mes abeilles. Il me fallait laisser la voiture assez loin et prendre un chemin, puis traverser une friche pour l’atteindre. L’herbe avait poussé depuis et malgré les bottes que j’avais chaussé, j’avançais lentement. Les gens du pays craignaient la présence de vipères car chaque année, moutons et chiens en étaient victimes, certains en avaient vu autour de leur maison. Ces reptiles que je ne voyais pas mais qui pouvaient surgir d’un instant à l’autre me faisaient vivre un vrai cauchemar.

J’atteignis enfin mes abeilles et l’herbe encore qui avait poussé, rendait difficile leur va et vient. D’un geste ferme de la main, j’enleva une poignée d’herbe pour leur permettre un meilleur accès. Elles ne comprirent pourtant pas mon intention car immédiatement une foule de gardiennes envahirent la planche d’envol.  J’eus à peine le temps de m’éloigner pour éviter de me faire piquer ; alors je m’équipai d’une combinaison blanche, d’un voile de protection du visage et de gants. J’allumai mon enfumoir avec de la paille et muni d’un lève cadre, je m’approchai à nouveau de la ruche. Cette fois, je ne pouvais plus reculer et mes mains, tout mon corps tremblaient d’émotion.

On ne peut jamais à l’avance prévoir la réaction d’une ruche, sa douceur ou son agressivité. Elles réagissent comme des êtres vivants avec leur différence et elle se rappela le geste rapide que j’avais exercé quelques minutes plutôt. Je dus enfumer abondamment devant l’entrée pour les faire entrer. L’enfumoir est le seul outil qu’aucun apiculteur ne puisse négliger pour intervenir  auprès des Abeilles. La fumée les prévient et évite une réaction de sauvegarde qui se traduit par une attitude défensive qui peut nous être fatale. J’enlevai le toit de la ruche qui lui servait de protection, puis le couvre-cadres et je pus découvrir une hausse pleine de miel et d’une cire blanche. L’odeur aromatique dégagée était enivrante, exaltée par la chaleur intérieure accumulée. Il me restait plus qu’à dégager ces cadres qu’elles avaient fermés  avec un opercule de cire imprégnée d’acide formique qu’elles savent trouver dans la nature pour une meilleure conservation du Miel.

















Partager cet article
Repost0
8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 21:38

 

Je plantais même quelques espèces mellifères (romarin,lavande..) et je me suis mis à m’intéresser à ces plantes que les abeilles aiment bien visiter. Mes études scientifiques m’avaient apporté quelques notions de botanique et mon esprit curieux m’a impliqué pour le reste dans cette recherche d’espèces visitées par nos mouches à miel.

A la fin mai, lorsque les grosses chaleurs arrivent, que le thym a fini sa floraison et que les abeilles commencent à faire la barbe devant la ruche, notre saison apicole s’achève aussi et les abeilles vont vivre alors sur leur réserve jusqu’à la fin août. Il est dommage de les laisser là  à moins que des habitations d’un village assez proches puissent leur fournir des lieux de butinage intéressant.

Je possédais des terrains à une cinquantaine de kilomètres de là, sur la partie septentrionale du larzac. Ils nous avaient été cédés par une tante et un oncle à ma femme, décédée depuis peu. J’ai pensé qu’il serait bien pour ma ruche de finir de se développer et peut-être, pourquoi pas, me faire un peu de Miel.

Je déplaçai cette ruche avec mille précautions en fermant toutes les issues possibles une nuit. Le thym commençait à fleurir sur le plateau du Larzac à 650 m d’altitude environ. La chaleur du voyage provoqua une sortie massive de la colonie. Des milliers d’abeilles se sont précipitées hors de la ruche mais la fraîcheur de la nuit les a vite ramenées à la raison et une heure plus tard tout était rentré dans l’ordre.

Mon retour à la maison fut plus tranquille, mais ma joie était un peu contrariée car maintenant il n’était plus question d’observations ou de visites quotidiennes. Les vacances approchaient aussi et nous devions partir trois semaines à la montagne.

Je pensais à mes Abeilles comme si elles faisaient déjà partie de ma vie et malgré la distance qui nous séparait, je les imaginais devant la ruche exécuter ce ballet incessant, rythmé par le jour, le temps et les fleurs.












Partager cet article
Repost0
7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 21:49

La ruche fut posée en garrigue, très loin des habitations et tous les jours je m’y rendais afin de constater les allées et venues de mes petites travailleuses. On m’avait dit que cette observation  était indispensable et nous permettait de faire un diagnostic très précis : L’activité est liée au nombre de butineuses, le développement des cadres à l’intérieur  s’observe par un mouvement limité à une partie de la planche d’envol.

Le pollen qu'on peut voir sur les pattes nous confirme que la ruche n’est pas orpheline et donc que la reine pond. On peut connaître la nature du pollen par sa couleur ou du nectar par l’odeur qui peut se dégager de la ruche. Les maladies aussi par des abeilles mortes, des mouvements saccadés ou des salissures sur la planche d’envol. Tous ces points que je ne connaissais pas encore, j’essayais de les deviner et qui n’a jamais observé une ruche sans penser à ce mystère que l’Abeille a toujours essayé de nous cacher dans son univers. Combien de savants ont cherché à décrypter leur langage, leur mouvement qui sont les mêmes depuis des millénaires malgré l’intervention de l’Homme.

 

Cette ruche est restée jusqu’au mois de mai à cet emplacement. Nous venions régulièrement le week-end, ma femme Jacqueline et ma fille qui était toute petite. C’était l’occasion d’une promenade en famille, j’occupais mon temps à observer, ouvrir la ruche et souvent à défricher les environs car voilà un rôle aussi important de l’Apiculteur dont on parle peu. Pourtant chaque année, il est nécessaire d’entretenir l’emplacement où nous avons les ruches ou de nettoyer un nouvel emplacement. Les propriétaires des terrains que nous louons nous demandent souvent d’en faire même un peu plus et nous ne pouvons pas refuser.











Partager cet article
Repost0
7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 21:31

Tédenat-source du Goutal (3,5 km)-Pas de l’Aze (10 km)

 

Juste après l’église de La Vacquerie prendre à droite le passage qui dessert le « square » (ancien cimetière).

Au niveau de ce dernier prendre le chemin à gauche qui remonte derrière les maisons du village.

Continuer à grimper la colline (derrière vous, au N, vue sur le village) jusqu’à rejoindre (1km depuis le village) le GR7 en haut de la combe Roujal.

Il débouche sur le plateau au niveau de la bergerie de Tédenat (voir circuit Tédenat).

Monter à travers champs au sommet de la colline (Cap SE, alt 810 m). Vue à l’Est sur la plaine d’Azirou et la crête de la séranne et au Sud sur la combe rocheuse du Goutal, on distingue également le pic St Baudille extrémité Sud de la séranne (848 m) et le rebord boisé du plateau du Larzac (forêt de Parlatges).

Descendre à travers la prairie un peu sur la droite (SSW) jusqu’à tomber (400-500m) sur un petite route goudronnée. La suivre en descendant sur un petit km et juste avant une épingle à cheveu, la quitter pour prendre sur la gauche un petit chemin entre les rochers.

La source du Goutal est à 200 m, sur le bord sud du vallon au pied d’une petite falaise, elle est entourée de trembles et c’est un lieu idéal pour le pique-nique.

Revenir à la petite route et prendre sur la gauche un chemin sablonneux bien tracé qui part en oblique vers le sud à travers un bois de pins.

A moins de 1 km, on arrive sur le rebord du plateau (falaise avec vue sur les Salces et St privat) au niveau du pas de l’Aze ( Col de l’Âne ).

Continuer le chemin qui va progressivement tourner sur la gauche jusqu’à s’orienter au nord, pour rejoindre à travers rochers et forêts la route D9 au niveau des ruines de la bergerie de l’Hôpital.

Retour en suivant la D9 jusqu’à la Trivalle et le col.

De là quitter la route pour prendre le chemin à gauche (réservoir) qui descend par le vallon jusqu’à la Vacquerie.










Partager cet article
Repost0
6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 20:30

Il y avait alors à Montpellier un commerçant qui me vendit une ruche avec un voile, un enfumoir, enfin tout le matériel indispensable. Il était situé en pleine ville, ça se passait dans son garage. Il ouvrait le jeudi car c’était jour de marché et l’on y trouvait toujours plusieurs apiculteurs qui venant s’approvisionner en ruches, cire, pots parlaient de tout pendant des heures. J’aimais à m’y trouver car l’ambiance était fort sympathique.

La ruche de modèle DADANT, m’avait été conseillée car elle demandait moins d’attention. Le « corps », qui est la partie réservée aux abeilles est d’un tiers plus grand que celui de modèle LANGSTROTH.

Les provisions sont donc plus importantes pour l’hiver et il est moins indispensable de les surveiller en leur donnant si nécessaire des nourrissements complémentaires. Par contre, sa dimension en fait une ruche plus lourde et peu utilisée dans la profession.

Ma ruche DADANT prête, nous nous rendîmes un soir avec ma femme et ma fille âgée d’un an pour récupérer notre essaim. L’apiculteur transvasa celui-ci d’une de ses ruches dans la mienne et nous attendîmes quelques minutes afin que toutes les abeilles soient rentrées. Il nous la ferma avec du papier journal, nous n’allions pas très loin et il nous assura que cela était suffisant.

Le voyage nous sembla quand même long et nous pouvions entendre le bruissement des abeilles. Mais nous ne pouvions pas ce jour évaluer le risque encouru car je pense que notre courage était relatif. En cas d’accident par exemple, je n’aurais pas su comment m’y prendre.









Partager cet article
Repost0
5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 22:14








Partager cet article
Repost0
5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 21:52

(suite de l’article du 01 Decembre)

Comme chaque fois, le côté administratif avec le compte rendu moral et financier  de ce syndicat se déroula avec une sérieuse attention des participants, un débat suivi puis ce fut l’heure du repas qui eu lieu dans la même salle. J’eus la chance de me retrouver au hasard des tablés, à côté d’un « professionnel » à qui je pus poser de nombreuses questions. Il me proposa de m’initier une journée, à ce contact avec les Abeilles qui ne m’avait pas vraiment réussi jusqu’à ce jour.

Dans l’après midi eu lieu pour clôturer cette journée, une visite de la cave coopérative de ce village avec une dégustation de vin de pays. Quelle journée pour moi de bonheur, même si j’étais sûrement le seul à ne posséder de ruches !

Il fallait que je commence ma propre expérience.

Au Printemps de l’année suivante, je pris contact avec ce « professionnel ». (Ce mot signifie quelqu’un qui vit de son métier ;il y en avait une vingtaine au maximum à cette époque correspondant peut-être à 5% des inscrits et pratiquant l’Apiculture.)

Nous avons visité des ruches, posé des hausses tout un après midi. Le soir de retour à la maison, j’étais fier de raconter à ma femme ces heures de bonheur et de goûter ce premier pot de Miel de Garrigues qu’il m’avait offert à notre retour du rucher pour me remercier de l’avoir aidé. Mais c’est lui qui m’avait apporté de par son expérience, une satisfaction et un bonheur intense.

Plus tard, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de travailler avec d ‘autres Apiculteurs, cela m’a permis d’acquérir ce que l’on appelle l’expérience. Il est  nécessaire de regarder autour de soi, connaître les habitudes des uns et des autres et de faire son propre choix, en prenant ce qui nous semble le meilleur ou le mieux adapté à soi. Toutes les expériences sont utiles à connaître en Apiculture et cela est vrai encore maintenant.

 

Donc ma décision étant prise, mon épouse d’accord, je pris le bottin téléphonique pour chercher à la rubrique Apiculture qui me vendrait mon premier essaim!

Je choisis alors, l’annonce la plus voyante qui me semblait en rapport avec la notoriété de cet Apiculteur. Je pris contact avec elle et son accord m’étant acquis, il ne me restait plus qu’à acheter une ruche vide pour y loger l’essaim commandé









Partager cet article
Repost0